Le premier album pour enfant édité par la maison Hétairie
Doolin de Mayence
DOOLIN DE MAYENCE
Arnaud LEGRAND & Élodie VELASCO
Doolin vit à une époque où les hommes livrent bataille et croient en Dieu, où la justice se rend à la pointe de l’épée.
Lorsque son père, le bon comte Guy de Mayence, disparaît après une partie de chasse, les traîtres en profitent pour s’emparer du château.
La providence permet au petit Doolin de leur échapper.
Le jeune garçon devra vivre reclus, le temps de grandir et d’acquérir les forces nécessaires pour revendiquer son héritage.
Réussira-t-il à reconquérir le royaume de ses aïeux ?
29 € – 92 pages
Un véritable voyage initiatique...
Il y a bientôt mille ans, I’on racontait l’histoire de Doolin de Mayence dans les châteaux forts pour le plaisir des petits et des grands. D’abord chanson orale en vers, puis roman écrit en prose, le récit des exploits de Doolin s’inscrit dans la tradition des chansons de geste du Moyen-Âge.
La présente édition est une adaptation d’une version datant de 1501. Véritable voyage initiatique, cette histoire sortie de l’oubli reprend l’archétype du héros tel que nous le connaissons depuis les épopées antiques.
Un ouvrage pour les enfants mais aussi pour les plus grands...
« Le récit de Doolin est un antidote au désenchantement dont sont victimes aujourd’hui les enfants, pour la plupart déchristianisés, à qui l’on offre des modèles de super-héros standardisés sans foi ni lois. Il réveille le chevalier qui sommeille en chacun de nous. »
Religion
Chevalerie
Genèse de la création de « Doolin de Mayence La Fleur des Batailles »
« Arnaud pratique le dessin depuis longtemps sans jamais s’être professionnalisé dans le domaine.
Un jour, en lisant un livre à son petit neveu, il constate la pauvreté des ouvrages actuels pour enfants qui appellent très peu au rêve et à la transcendance. Il lui raconte alors de mémoire l’histoire du « Chevalier au lion ». Son neveu est pendu à ses lèvres. Arnaud regrette qu’il n’existe pas de versions illustrées pour enfants de ce texte et fait le vœu de le dessiner lui-même.
Peu de temps après, Julien Rochedy sort sa conférence sur la chevalerie où il mentionne l’histoire de « Doolin de Mayence ». Passionné de romans médiévaux, Arnaud décide de se procurer ce texte. L’ouvrage est difficile à trouver, mais après moult recherches, Arnaud réussit à l’obtenir. C’est alors qu’il s’aperçoit que le livre est écrit en ancien français.
Il fait part de sa déconvenue à Élodie, sa compagne depuis peu. Par chance, cette dernière est médiéviste de formation et se propose de lui traduire le livre au téléphone, jour après jour. Très rapidement et comme une évidence, Arnaud imagine illustrer l’histoire de Doolin et non pas celle d’Yvain. Il propose à Élodie de le traduire en français moderne et de l’adapter pour un jeune public. Elle accepte. Le jeune couple se met à l’ouvrage, content de ressusciter une histoire presque disparue et mémoire de la littérature française médiévale. Une nouvelle surprise les attend. L’arrivée de leur petite fille en parallèle de leur création. Deux bébés en même temps !
Arnaud contacte Julien Rochedy quelques temps plus tard pour lui demander d’être son éditeur. Ce dernier est immédiatement enthousiasmé par le projet.
C’est ainsi qu’une nouvelle version de « Doolin de Mayence La Fleur des Batailles » a vu le jour, après des siècles de silence. Elle est destinée à des enfants dès l’âge de 7 ans. Le lexique en fin d’album permet aux petits comme aux grands de comprendre et d’apprécier pleinement la richesse de la langue française.
Le récit de Doolin est un antidote au désenchantement dont sont victimes aujourd’hui les enfants, pour la plupart déchristianisés, à qui l’on offre des modèles de super-héros standardisés sans foi ni lois. Il réveille le chevalier qui sommeille en chacun de nous. »
L'AVIS DES LECTEURS
Julie T
19/12/2023
A peine reçu, déjà lu à mon fils de 3 ans ! Livre passionnant qui nous plonge dans la figure du chevalier au Moyen-Âge avec des illustrations assez modernes qui ne sont pas déplaisantes pour autant. Un seul bémol, la répartition du texte et des images dans l’ouvrage qui n’est pas optimale pour les plus petits (la double page de texte est quasiment impossible à tenir avec un enfant de 3 ans), mais ce n’est qu’un détail qui se règle avec l’âge évidemment – cela ne doit pas vous empêcher d’acheter le livre. L’idée du glossaire pour les plus grands est d’ailleurs bien pensé !
Alban de Bécourt
21/12/2023
Je l’ai dévoré. Le vocabulaire riche en anciens mots ( le glossaire de fin peut aider certains) et les tournures de phrases moyenâgeuses plongent tout de suite le lecteur dans une ambiance qu’il a oublié depuis son enfance. Je pensais que c’était une BD, c’est bien mieux. C’est une véritable histoire illustrée magnifiquement par des dessins qui intègrent bien l’univers de l’enfance.